Comme un air de famille : l’Union Latine

Union latine avers

« Et les napoléons de grand-père, où sont-ils ? »  Ah ! Le napoléon, ce mot qui contient à lui seul l’idée d’un trésor ! Mais d’où vient-il ? 

De Napoléon Ier, bien sûr, qui impose aux pays soumis à la France d’aligner les divisions de leur monnaie sur celles de la France, avec un point de repère : le 20 francs or, pièce de 5,801 g d’or fin.

L’idée a fait son chemin : si cette référence est abandonnée à grands fracas à la chute de l’empire napoléonien, la Belgique, l’Italie et la Suisse y reviennent spontanément dans le but d’asseoir solidement leur monnaie.

En 1865, Napoléon III, qui multiplie en tous domaines les ponts entre le 1er et le 2nd Empire, initie la Convention monétaire de l’Union Latine. Celle-ci entérine l’état de fait entre la Belgique l’Italie, la Suisse et la France. De nombreux pays, tels que la Grèce ou le Vénézuela, rejoignent bientôt la convention. 

Ainsi tout en conservant leur nom et leur symbole, les monnaies nationales trouvent leurs exacts équivalents à l’international concernant le poids d’or fin ou même d’argent pour les centimes.

Voici quelques exemples de monnaies sur le module du 20 francs or : n’ont-elles pas en effet un air de famille ?